Nos étoiles : Michele Warner

Michele Warner, ancienne de BLG et directrice des Services juridiques cliniques et conseillère juridique au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH), s’est récemment entretenue virtuellement avec Anna Marrison, associée au sein du groupe Droit de la santé du cabinet.

Michele a d’abord été étudiante d’été puis stagiaire chez BLG, avant de se joindre au groupe Droit de la santé à titre d’avocate de 2005 à 2013. Leur relation remonte à plus de 16 ans, à l’époque où Anna était la mentore de Michele.

Parcours de carrière en droit de la santé mentale

Bien que Michele ait célébré cette année sa huitième année au CAMH, elle agissait déjà pour le compte de l’organisation à titre de conseillère externe lorsqu’elle était en poste au cabinet. Lorsque l’occasion de faire le saut au CAMH s’est présentée, elle l’a tout de suite saisie, ravie de pouvoir mettre ses compétences juridiques au service du plus grand hôpital psychiatrique du Canada. En outre, elle y rejoignait d’autres anciennes de BLG, Kristin Taylor et Nyranne Martin.

« Une fois au sein du service interne d’un grand hôpital, il faut apprendre à connaître l’organisation et les personnes qui s’occupent du travail clinique, puis adapter ses connaissances et ses compétences juridiques à l’environnement. »

« Pour y parvenir, vous devez vous assurer que vos conseils juridiques sont fiables, pragmatiques et réalisables », raconte Michele.

Même après 16 ans de pratique du droit, elle ne cesse de parfaire ses connaissances au CAMH où, à son grand plaisir, « chaque jour apporte une nouvelle surprise ».

Place des conseils juridiques dans le domaine des soins de santé mentale

L’attention toujours plus grande accordée à la santé mentale a amplifié la demande pour les services connexes. « L’équipe de litige du CAMH a la chance de soutenir la croissance et l’évolution des services cliniques d’une manière que nous n’aurions jamais crue possible il y a cinq, huit ou dix ans », explique Michelle.

« Les gens se tournent de plus en plus souvent vers les avocats et avocates pour entreprendre des procédures judiciaires souvent urgentes et complexes, à la fois pour faciliter leurs traitements et pour être épaulés tout au long de leur parcours au cœur du système de santé. »

Tout cela découle d’une prise de conscience positive et « de la reconnaissance de l’importance des soins de santé mentale et de la réduction de la stigmatisation autour du sujet », poursuit-elle.

Le mois dernier, elle s’est concentrée sur la recharge des batteries des membres de son équipe et a songé aux enjeux auxquels les avocats et avocates font face en temps de pandémie.

« Souvent, les professionnels et professionnelles du droit ne prennent pas le temps de réfléchir, de se reposer et de récupérer; je crois qu’il est particulièrement important de le faire en ce moment. J'ai compris qu’accorder cette permission tant à mon équipe qu’à moi-même nous permettra de revenir en pleine forme cet automne. »

Importance de tisser des liens solides

Michele a d’abord été séduite par BLG parce que son groupe Droit de la santé était le plus grand du secteur.

Le programme à l’intention des étudiants et étudiantes du cabinet lui a été d’une aide précieuse. BLG « veille à ce que les étudiants et étudiantes d’été et les stagiaires soient jumelés à différents mentors et mentores au fil de leur parcours », déclare-t-elle. Dans son cas, ce sont Gregory Barclay et Anna Marrison qui l’ont accompagnée dans les premières années de sa carrière.

Patrick Hawkins, Daphne Jarvis et Barbara Walker-Renshaw, associé et associées de BLG, ont ensuite pris officiellement le relais. Comme les intérêts de Michele s’axaient de plus en plus vers le droit de la santé mentale, Katharine Byrick et Cindy Clarke sont ensuite devenues pour elle des mentores informelles.

« Ces personnes sont celles qui ont eu la plus grande influence sur ma carrière », se souvient-elle.

Finalement, elle remercie l’ensemble du groupe Droit de la santé, qui l’a appuyée dans son cheminement en tant qu’avocate.

« Au fil du temps, j’ai appris à quel point il est important de s’appuyer sur ses collègues, de construire un réseau solide et de puiser dans la sagesse et l’expertise des personnes les plus chevronnées autour de soi pour s’inspirer de leur style. »

Michele estime que ses relations avec les avocats et avocates de BLG ont acquis une plus grande valeur après avoir quitté le cabinet.

Comme elle travaille au sein d’un service juridique interne composé seulement d’une petite équipe d’avocats et avocates, elle voit la communauté de BLG comme « une source d’expertise dans le domaine et un bassin de leaders au travail passionnant ».

« Les avocates et avocats que j’ai côtoyés chez BLG ne sont pas que des collègues; ce sont aussi des pairs et des camarades sur qui j’ai pu m’appuyer, non seulement au travail, mais aussi dans la vie. »

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